Les enfants et les adultes qui souffrent de la scarlatine peuvent contaminer les sujets qui sont en contact avec eux. Cependant, à une étape de l’infection, la bactérie n’est pas assez puissante pour rendre malade une autre personne. Découvrez ici quand la scarlatine n’est plus contagieuse.
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La scarlatine n’est plus contagieuse au début du traitement
Pour contaminer d’autres personnes, une personne malade doit avoir dans son corps un taux élevé des bactéries à l’origine de cette maladie. Cette dernière représente alors un danger au cours des vingt premiers jours de sa maladie si elle ne se fait pas traiter. Après 21 jours, le malade ne peut plus transmettre la maladie à d’autres personnes.
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Par ailleurs, déjà au début du traitement de la personne malade, la scarlatine n’est plus contagieuse. Alors dès que le malade commence à consommer des antibiotiques, il affaiblit les bactéries à l’origine de son mal. Celles-ci, même en contact avec une autre personne, ne pourront plus le causer du tort.
Comment traiter la scarlatine ?
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Le traitement de la scarlatine est important et permet de réduire très tôt les risques de contamination. Pour suivre un traitement efficace, vous devez recourir à un professionnel du domaine. Il est question d’un médecin généraliste qui procédera à l’examen de votre cas. Après ceci, il vous prescrira en premier du paracétamol pour faire baisser votre fièvre. S’en suivront des antibiotiques qui ont pour but de détruire les gènes de votre maladie.
Par ailleurs, les antibiotiques sont aussi utilisés pour empêcher les bactéries de contaminer d’autres personnes dans l’entourage du malade. Pour vous en sortir, vous devez suivre à la lettre les recommandations du médecin en respectant le nombre de jours de traitement. La scarlatine n’est plus contagieuse au cours du traitement, mais si vous ne suivez pas bien les instructions données, vous risquez de faire une rechute.
Comment prévenir la scarlatine ?
La scarlatine est une infection qui peut être évitée. Vous ne pouvez pas l’empêcher totalement, mais vous pouvez faire le nécessaire pour réduire le risque. Pour cela, vous devez correctement vous laver les mains. C’est une tâche que vous devez prendre au sérieux, car c’est le premier champ de contagion. Vous devez aussi veiller à ce que vos enfants lavent régulièrement leurs mains.
Par ailleurs, vous devez adopter de bonnes hygiènes de vie. Vous et vos enfants deviez utiliser des mouchoirs propres si vous toussez. En l’absence des mouchoirs, vous devez tousser dans le creux de votre coude. C’est une règle d’hygiène simple, mais qui permet d’éviter la transmission des microbes.
Les symptômes persistants de la scarlatine : quand consulter ?
Lorsque vous ou votre enfant avez été atteints de scarlatine, vous devez savoir quand consulter un médecin. En général, les symptômes de la maladie commencent à s’améliorer après quelques jours de traitement antibiotique. Certains signaux d’alerte doivent vous inciter à prendre rendez-vous avec un professionnel de la santé.
Si les symptômes persistent au-delà d’une semaine malgré le traitement, cela peut être le signe que l’infection n’a pas complètement disparu et qu’il est nécessaire de revoir le médecin. De même, si les symptômes semblent s’intensifier plutôt que de s’améliorer dans les premiers jours du traitement, une consultation médicale est recommandée.
Certaines complications peuvent survenir suite à une infection par la scarlatine. Par exemple, une angine streptococcique non traitée peut entraîner des problèmes cardiaques tels qu’une myocardite ou une endocardite. Si vous ressentez des douleurs thoraciques persistantes ou un essoufflement anormal après avoir eu la scarlatine, il est impératif de consulter rapidement un spécialiste.
Toute forme inhabituelle ou sévère des symptômes doit aussi faire l’objet d’une consultation. Cela inclut notamment des maux de gorge extrêmement douloureux qui rendent impossible l’alimentation ou la déglutition normales ainsi que tout changement dans l’apparence physique comme des éruptions cutanées étendues accompagnées d’une forte fièvre persistante.
Dans tous ces cas, il ne faut pas hésiter à contacter un médecin pour obtenir un avis professionnel. Un diagnostic précoce et une prise en charge appropriée peuvent permettre de réduire les risques de complications et d’accélérer la guérison. N’oubliez pas que votre santé (ou celle de votre enfant) est précieuse, et ne négligez pas les signaux que votre corps vous envoie.
Les complications possibles de la scarlatine : ce qu’il faut savoir
La scarlatine, bien que généralement bénigne, peut entraîner des complications potentiellement graves si elle n’est pas traitée correctement. Pensez à bien connaître ces éventuelles complications et à savoir comment les éviter.
L’une des complications les plus courantes de la scarlatine est l’infection secondaire. En effet, le streptocoque du groupe A qui cause la maladie peut se propager à d’autres parties du corps, provoquant par exemple une otite moyenne ou une sinusite. Ces infections peuvent nécessiter un traitement antibiotique supplémentaire pour être guéries.
Une autre complication possible est la glomérulonéphrite post-streptococcique (GNPS), qui touche principalement les reins. Cette inflammation rénale survient généralement environ deux semaines après l’apparition initiale des symptômes de la scarlatine. Elle se manifeste par une diminution de la quantité d’urine produite, une hypertension artérielle et des gonflements autour des yeux et sur les chevilles. Dans certains cas sévères, elle peut causer une insuffisance rénale aiguë nécessitant une hospitalisation.
Bien que moins fréquente, une forme rare mais dangereuse appelée syndrome de choc toxique streptococcique (SCTS) peut aussi survenir suite à une infection à streptocoques du groupe A, comme dans le cas de la scarlatine. Ce syndrome se caractérise par une infection systémique grave pouvant entraîner rapidement un dysfonctionnement multi-organique.
Pour prévenir ces complications potentielles, pensez à bien respecter scrupuleusement la durée du traitement recommandée par le médecin, même si les symptômes s’améliorent rapidement.
Pensez à prendre des mesures d’hygiène rigoureuses pour prévenir la propagation de l’infection. Cela inclut le lavage fréquent des mains avec du savon et de l’eau tiède, en particulier après avoir toussé ou éternué, ainsi que l’utilisation de mouchoirs jetables pour se couvrir la bouche et le nez lorsqu’on tousse ou éternue.